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Renée L’Araignée

par Anne
Australie

Nous cohabitons pendant ces quelques jours dans notre maison de location à Sydney avec Renée l’Araignée, une monstrasse toute en corps charnu et longues pattes, grande comme ma main. Tous ceux qui me connaissent savent l’amour que je porte à ce genre de bestioles poilues. Je n’ai pourtant même pas viré totalement parano. Dans un premier temps, mon cher et tendre prévoit l’extermination à l’aspirateur, la relocalisation à l’aide d’un saladier (on met un récipient au dessus de la bestiole, qu’on fait glisser lentement le long du mur, on glisse ensuite entre le mur et le saladier un couvercle et l’affaire est pliée – rien que l’idée me fait m’évanouir) mais lui non plus n’est pas un fan de ces bêtes-là, donc on en reste à la phase d’observation pacifiste. Chose plus inquiétante, ici, les araignées, qu’importe leur taille, ne sont pas toujours des petites copines recommandables, alors on se renseigne. Venimeuse ou non ? Mortelle ou pas ? On télécharge le « spider chart » australien qui classe les espèces d’araignée selon leur dangerosité, on chatte en direct avec une compagnie d’extermination de petites bêbêtes (130$ le déplacement, ah quand même…  C’est qu’on n’est pas chez nous, là !), on lit sur des blogs que trouver ce genre d’animaux ici et en ville est plutôt monnaie courante…

Alors on se détend. Avec les enfants, on lui donne un petit nom. Dès qu’on rentre dans le salon, on a Renée à l’œil, plantée dans son angle, en haut à droite. Et à vrai dire, on s’habitue, sa présence est presque rassurante, ce n’est que quand elle disparait de son spot que je peux me mettre à paniquer. Ce sera le dernier soir, et je me rappelle des conseils commando avisés entendus dans une émission type « Aventuriers de l’Extrême en milieu hostile » : ranger ses chaussures à l’envers, fermer tous les sacs, toutes les poches, toutes les issues. Planquer tout ce qui peut servir d’abri à la bête. Renée ne réapparaitra pas avant notre départ, ni après, à l’ouverture d’une poche dans laquelle elle aurait pu trouver refuge.

Et Durant ces 3 semaines de voyage, Renée l’Araignée fut la seule rencontre vraiment flippante du voyage. Bye-bye, Renée, et sans rancune !



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