Celles où l’on ne fait rien, pas envie, pas d’énergie, pas d’entrain ni de motivation, pas le temps. Ces journées chômées que l’on s’octroie comme un petit luxe, comme à la maison, petit dej au lit, matinée sous la couette, à l’abri, fermés de l’intérieur à toute sollicitation, ne rien vouloir d’autre que regarder n’importe quoi à la télé avec un thé et un gâteau fait maison, lire un bon polar vautré dans son fauteuil préféré, écouter distraitement les jeux sans fin des enfants plongés dans leur monde. En tour du monde, ces journées sont rares, elles foutent un peu le cafard, elles prennent du temps sur le temps de l’exploration, l’intérêt d’une escale, la beauté du monde, elles nous privent de la découverte. Mais à la mauvaise conscience se substitue le plaisir bien égoïste de ne rien faire. Il y en aura peu de ces journées blanches, mais qu’est ce qu’elles font du bien !