Le 31 janvier. Dernière limite pour envoyer ses vœux et je suis hyper à la bourre. Comme chaque année, je tarde à envoyer mes bons vœux. Sauf que cette année, j’ai vraiment une bonne excuse. L’éloignement physique et le décalage horaire, l’été à la place de l’hiver… Et puis le temps qui court, aussi inexorable que la rotation de la Terre.
Quand on part en voyage, On laisse sa famille et ses amis derrière. Pourtant, on pense souvent souvent à eux. Un mot, une phrase, un objet et nous voilà à côté d’un ami, auprès d’une âme chère. « Aude aurait bien ri en voyant ça ! Claire aurait aimé l’odeur de ces épices ! Tiens, il faudra que j’en parle à Caro… ». Une couleur, une musique, une étape, une rencontre… Tant d’occasions pour évoquer en pensée une amitié qui réchauffe le cœur, un lien étroit qui unit deux êtres, des souvenirs précieux, des présences indispensables.
Dans notre vie de baroude, l’ombre des gens qui comptent accompagnent nos pas. On aurait bien aimé partir avec vous tous, partager ces moments forts, ou simplement vivre le moment présent. On aimerait bien pouvoir vous l’écrire, à chaque fois que l’on pense à vous.
Partir ne signifie pas que l’on veuille vous quitter.
Il faut que vous le sachiez. Où que vous soyez, vous nous manquez et nous pensons à vous plus souvent que vous ne le croyez.