Je suis des yeux ces oiseaux de papier qui écrivent dans le ciel des volutes aériennes. Tentent-ils de relier Jupiter, ou la lune ? Leurs fils, si fins, comme une échelle de soie, montent jusqu’au ciel. Des escaliers pour nos pensées. Ils tracent un pont aérien fin et léger, soufflé par le vent. Une main tendue vers l’univers, un espoir qui fait le tour de la terre, une chanson, une plainte, une prière. Des yeux, je suis l’envol de nos rêves et nos espoirs partis toucher les nuages. Perdus rejoindre les étoiles.